Suite au dépouillement des formulaires qui nous ont été retournés (une quinzaine environ au moment du débat) et après un rapide tour de table parmi la quarantaine de participants à ce débat, il a été décidé d'aborder les points suivants :
1) Quelle est la différence, au Congrès, entre un atelier et un exposé?
La différence essentielle entre un atelier et un exposé est que le public est actif dans le premier et passif dans le second. Or, ce n'est pas tout à fait ce que l'on a vu au cours de ce congrès; les ateliers ayant plutôt été considérés comme de "petits" exposés.
Certains enseignants regrettent qu'on ne leur ai pas demandé à choisir entre un atelier ou un exposé; d'autres n'ont reçu l'information que très tardivement.
Devant le nombre des sujets traités (51 cette année), il est nécessaire de les présenter en parallèle (exposés et ateliers); de plus, un temps d'échange devant le panneau, lors des forums, permet de compléter la communication.
Tous les sujets ne peuvent pas a priori se traiter en atelier.
Il est convenu que le 2ème Séminaire doit fixer la forme de communication : atelier ou exposé.
2) Organisation des jumelages et projets MATh.en.JEANS.
Quand des établissements se désistent dans le jumelage, comment faire pour retrouver des remplaçants ?
Il n'y a pas de "jumelage de secours" !
Pour le recrutement des élèves, certains collègues, au collège, ont réussi à impliquer les parents grâce à la création d'une quatrième scientifique; au lycée, l'implication des parents semble plus difficile à réaliser.
Le recrutement des chercheurs est un vrai problème : malgré la promotion réalisée pour la préparation de ce congrès auprès des laboratoires de recherche, nous n'avons pas vu beaucoup de chercheurs.
Pour le choix des sujets, le laboratoile ( www.mathenjeans.free.fr ) propose quelques thèmes phare permettant des échanges via Internet.
Dans l'académie de Créteil, les ateliers MATh.en.JEANS devront répondre au cahier des charges des Ateliers Scientifiques et Techniques afin de pouvoir être habilités.
La préparation de l'année suivante doit débuter dès la fin du Congrès actuel.
3) Contenu mathématique des différents sujets ou exposés.
Il apparaît que les sujets traités par les lycéens sont plus approfondis que ceux traités par les collégiens.
Certains collègues souhaiteraient que les sujets proposés aux collégiens soient plus pratiques qu'abstraits afin de leur permettre plus de manipulation que de formalisation. Des collègues réagissent en disant que l'aspect pratique existe aussi pour les lycéens. D'autres collègues affirment que cela dépend plutôt du sujet quelque soit le niveau auquel il s'adresse : certains se prêtant plus à de la manipulation qu'à de la formalisation.
Le chercheur, dans le choix des sujets, a aussi sa part de responsabilité : à quel public s'adresse-t-il ?, quels sont les outils théoriques dont ils auront besoin ?
Le rôle du professeur dans l'atelier MATh.en.JEANS est abordé : doit-on chercher à obtenir un exposé irréprochable quant à la forme ?, quels renseignements faut-il donner aux élèves pour les aider ? faut-il se mettre en retrait et laisser les élèves faire un travail personnel ? En fait, il ne faut pas faire un cours de maths, mais donner un outil dont les élèves ont besoin à un moment donné de leur recherche. Quant à l'autonomie du travail, cela dépend largement du niveau des élèves. De plus, dans une activité de recherche, le travail ne se fait pas en vase clos; il est nécessaire d'aller chercher de l'information à l'extérieur. Dans l'atelier MATh.en.JEANS, l'extérieur est représenté par le professeur ou le chercheur.
Enfin, il est rappelé que dans MATh.en.JEANS les trois dernières lettres signifient "Approche Nouvelle du Savoir" : il importe donc de laisser aux élèves toute latitude quant au traitement du sujet.
La grande question à laquelle nous n'avons pas vraiment de réponse est de savoir ce que les élèves en retirent (rigueur, connaissance,...)
Concernant le rôle du professeur dans les ateliers MATh.en.JEANS, une université d'été organisée avec ANIMATH fin août 2001 à Saint-Flour permettra, entre autres, d'apporter des éléments de réponses.
4) Quel rapport entre les T.P.E. et MATh.en.JEANS ?
La grosse différence entre les T.P.E. et les ateliers MATh.en.JEANS est que les T.P.E. sont obligatoires et évalués.
D'autre part, MATh.en.JEANS s'adresse aux élèves de tous niveaux (du primaire jusqu'à la Faculté !!) alors que les T.P.E. ne concernent que les élèves de 1ère et de Terminale.
Certains de nos collègues ne souhaitent pas demander officiellement au Ministère que les ateliers MATh.en.JEANS soient validés comme T.P.E. car cela créerait une estampille "T.P.E. MATh.en.JEANS" qui serait contraire à l'esprit de l'association. Il est plutôt proposé de régler le problème au cas par cas et à un niveau plus local : demander au proviseur de l'établissement concerné de valider le travail d'un élève dans un atelier MATh.en.JEANS comme T.P.E.
5) Communication.
Il faut profiter de la présence de tous au Congrès pour avoir vos adresses complètes ( e-mail, téléphone, ...).
Le début d'année a été difficile pour l'association : nous avons eu des problèmes à trouver un lieu pour le Congrès, ce qui fait, comme le souligne une de nos collègues, que l'information ne soit pas toujours très bien passée.
Il est pourtant préciser qu'en début d'année l'association MATh.en.JEANS envoie un dossier à chaque adhérent dans lequel sont rappelés un certain nombre de consignes (planning, mise en place d'un atelier,...). Peut-être faudrait-il retravailler son contenu et/ou sa présentation ? (Toute suggestion est la bienvenue).
Il est rappelé que l'équipe qui anime l'association MATh.en.JEANS est constituée d'une dizaine de personnes bénévoles; toute nouvelle candidature est la bienvenue !!!
6) Financement.
Le tarif de 200 F par élève fixé par l'association MATh.en.JEANS pour la participation au Congrès est un prix coûtant (les trois repas reviennent déjà à 110 F).
Cette somme est payée par les établissements, jamais par les élèves.
Pour cela, chaque atelier MATh.en.JEANS doit monter un projet en début d'année et le faire accepter au C.A. de son établissement afin de pouvoir financer sa participation au Congrès.
Certains collègues précisent qu'ils ont pu obtenir des financements auprès de leur académie, de leur municipalité ou encore de leur région...